On n’emploie plus guère le subjonctif. Pourquoi ? Parce qu’il eût fallu 😎 continuer à penser dans le temps long. Aujourd’hui, la pensée se cantonne au présent et, ce faisant, elle s’en trouve considérablement appauvrie 😭. Bien d’autres signes pourraient nous alerter quant à cet appauvrissement. Disparition des majuscules et de leur accentuation – aide au sens –, ou disparation de mots ou de conjugaisons – comme le passé simple : « Soudain, il entra » – etc., et c’est autant de capacités dont on se prive pour penser et exprimer des émotions 💓.
À ce sujet, on lira avec intérêt l’article de Christophe Clavé ici https://urlz.fr/f0Mw
C’est pourquoi je m’efforce dans « La Faute à Voltaire », avec mes posts du vendredi, d’entretenir la flamme de la langue 🔥. Comme le dit Christophe Clavé en conclusion de son article : « Faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants. Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. »
Selon Hegel, la pensée ne préexiste pas à la langue et à ses formes, c’est en parlant que je pense 🗣️. Je ne peux donc pas penser en dehors des mots, car ils sont non seulement ce qui donne forme, mais encore ce qui donne chair à ma pensée 🤯🪐🌈. Sans mots, nulle pensée 🫥.