J'écris, tu écris, il ou elle écrit...

Le langage, support de la pensée ?

En tout cas, il n’y a pas de pensée extérieure au langage, on pense dans une langue. Pour ceux que ça intéresse, le net regorge d’articles de philo sur la question. Moi, ce qui me branche, c’est que les mots sont porteurs de sens, et comme j’essaie de bien penser — je ne m’appelle pas Pascal pour rien 🙂 — j’aime les mots, leurs assemblages, les étoffes multicolores obtenues par leur délicate couture.

Quand j’aperçois dans un texte une confusion entre les verbes être et avoir — « est, ai, ait » ou encore « et » quand ce n’est pas « é » — je suis toujours dubitatif sur ce qui doit se produire dans un cerveau ainsi confus…

Quelques contresens amusants

Les contresens montrent comme on peut comprendre des choses différentes selon la manière dont on les dit, dont on les écrit, dont on les filtre, dont on les entend… Voici, pour le plaisir de sourire, quelques classiques ou plus originales dictées d’enfants, d’adolescents ou d’adultes :

Il entre dans la vie comme un vieillard en sort. Il entre dans la vie comme un vieil hareng saur.

L’histoire, comment ça s’écrit ? L’histoire commence à ses cris.

Et celui-là connu depuis fort longtemps : les poules étaient sorties du poulailler dès qu’on avait ouvert la porte. Les poules étaient sorties du poulailler : des cons avaient ouvert la porte !

Regardez comme une simple lettre, une seule, (et un accent) peut changer complètement le sens d’une phrase : j’adore la rentrée. J’adore la rentrer… la voiture, dans le garage, par exemple.

Et vous, vous avez d’autres exemples de contresens amusants ?

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