Supprimer des fautes d’orthographe fréquentes
On sait tous qu’il vaut mieux écrire sans fautes (oui, un « s » à fautes dans ce cas, car s’il y en avait, il y en aurait plusieurs). Les erreurs orthographiques (« faute », ça fait un peu règle morale, prescription religieuse, nan ?) nous décrédibilisent, on le sait, n’y revenons pas.
Mais avec un tout petit effort, on peut en supprimer un paquet, car ce sont les mêmes erreurs qui reviennent souvent.
Alors, réglons ça par une petite révision hypersimple (si, si, révision, car on a tous appris ces règles en primaire). Petite révision non exhaustive (ça veut dire non complète), mais qui éliminera d’un coup un bon nombre d’erreurs fréquentes.
La conjugaison à la première personne du singulier au présent de l’indicatif : « Je ».
Les verbes du premier groupe (« er » à l’infinitif), se terminent en « e ». Je mange, je parle… Bon, pas les deux en même temps, mais ça, vous le savez.
Les verbes du troisième groupe qui se terminent en « ir » à l’infinitif et en « e » quand ils sont conjugués comme ouvrir, offrir, cueillir, etc. c’est pareil : j’ouvre, j’offre, je cueille…
Pour le reste – les verbes du deuxième groupe et autres verbes du troisième –, on met un « s ».
Je finis, je prends, je joins, je bats, je mets, j’assois, je crois…
Ça va, vous suivez ?
Futur et conditionnel
Je mangerai ou je mangerais ?
Aïe aïe aïe, on ne sait jamais trop bien, on y va au pif et on prie pour que ce soit bon. Mauvaise méthode !
Meilleure méthode, un truc à RETENIR : au futur, pas de « s ».
Demain, je prendrai mon parapluie.
Mais au conditionnel, vous savez, ce mode qui sert quand il y a une condition, on ajoute un « s » :
S’il pleuvait, je prendrais mon parapluie
Bon, pas trop dur, jusque-là ?
Le subjonctif
Lieu d’erreurs fréquentes. On s’accroche un peu.
Juste le contexte :
L’indicatif est le mode de ce qui est sûr, factuel. On y trouve différents temps : présent, passé, futur…
Je mange, je marchais, je me promènerai (futur), j’ai joué, etc.
Le subjonctif est le mode de ce qui n‘est pas sûr, celui du souhait, du doute, de l’envie :
Il faut que je lise ce livre.
Mettons tout de suite les chtis à part – je sais de quoi je parle –. Chez les chtis, on a supprimé le subjonctif pour que c’est plus simple…
Ma vieille maman, chti comme moi, qui nous a quittés récemment dans sa centième année me le démontrait régulièrement il n’y a pas encore si longtemps lors de nos conversations téléphoniques journalières :
- Comment ça va aujourd’hui ?
- Ben ça va. Il faut que ça va, hein !
Mais si vous n’êtes pas chti, vous employez le subjonctif. Et la plupart du temps, l’oreille entend ce qu’il faut dire ou écrire.
Il faut que j’y aille, j’aimerais que tu viennes…
Mais quand « ça » ne s’entend pas, c’est la grosse erreur :
Il faut que tu me croies.
Indicatif présent
Je crois
Tu crois
Il croit
Nous croyons
Vous croyez
Ils croient
Subjonctif présent
Que je croie
Que tu croies
Qu’il croie
Que nous croyions
Que vous croyiez
Qu’ils croient
Je fuis / Il faut que je fuie
Je cours / Il faut que je coure
Tu me crois / Il faut que tu me croies
Tu ris / Il faut que tu ries
Il s’assoit / Il faut qu’il s’assoie
Il voit / Il faut qu’il voie
Attention à l’auxiliaire avoir :
J’ai du temps / Il faudrait que j’aie du temps
La négation
On emploie deux mots pour l’exprimer : ne pas, ne plus, ne guère, ne jamais, ne rien…
Et souvent l’oreille nous guide. Mais elle peut parfois nous fourvoyer (joli mot, nan ?).
Quand la liaison se fait avec un mot qui se termine par « n ».
On a jamais vu ! Fautif.
Bien sûr l’oreille entend le n, mais c’est celui de la liaison euphonique. À l’écrit, il manque bien celui de la négation.
On n’a jamais vu. Correct.
Si vous avez un doute en rédigeant un écrit, vous pouvez me questionner. Un petit mail ou un petit SMS – 0608312152 –.