J'écris, tu écris, il ou elle écrit...

Choisissez la bonne posture

Je suis heureux de voir revenir de vacances les gens de mes réseaux et de me dire que je les retrouverai bientôt d’une manière ou d’une autre. Pour ma part, je n’ai pas vraiment arrêté de travailler cet été, mais c’est parce que j’aime ça. Outre les biographies (deux en cours), on a fait appel à mes services pour des corrections – un roman et deux essais cet été  – et pour des propos de sites Web et j’ai envie de vous parler un peu de cette dernière démarche.

Des mots choisis…ou pas…

Dans un propos écrit, il y a bien sûr les mots qu’on emploie, choisis, appropriés, percutants, justes, jolis, joyeux, doux, sonores, colorés, imagés, évocateurs, émouvants…
Mais il y aussi les mots qu’on évite, les choses que l’on tait, les pensées qu’on délaisse…
C’est ce que j’appelle la posture. Quelle posture adoptez-vous sur votre site Web  ?
Par exemple, dites-vous : je suis meilleur photographe (ou électricien ou ce que vous voulez, c’est un exemple) que mes concurrents parce que j’ai plus de diplômes ou plus de ceci-cela ou parce que j’ai plus fait ceci ou cela ?

Ou dites-vous plutôt par exemple quelque chose du genre :  un bon photographe sait repérer la lumière, déclencher au moment opportun et ainsi saisir un furtif instant de vie ?
Dans le premier cas, vous vous positionnez face à la concurrence et vous descendez dans l’arène où jadis les gladiateurs s’apprêtaient à se battre. Vous avez tellement besoin de prouver que vous êtes meilleur que d’autres que ça en devient bizarre voire louche. Vous perdez en crédibilité.

Dans le deuxième, vous adoptez une posture supérieure, un ton docte qui, à lui seul, au delà des mots, signifie que vous maîtrisez votre sujet. Nul besoin de convaincre que vous êtes bon : vous l’êtes !
La concurrence ?
Quelle concurrence ?

Soyez tranquille, je gère!

Dites-vous : en cas d’impossibilité, j’essaie de vous présenter un confrère qui pourrait réaliser la mission…
Ou plutôt : en cas d’impossibilité, je vous présente un confrère à même de réaliser  la mission.
Dans le premier cas : vous êtes dans le doute et  vous insécurisez votre client.
Dans le deuxième, vous affirmez ! La situation est sous contrôle, et quoi qu’il arrive, avec vous le projet sera mené à bien.

Dites-vous : n’hésitez pas à me contacter… ?
Ou plutôt : contactez-moi… ?

Dans le premier cas, l’inconscient de votre prospect entendra : « hésitez » – l’inconscient ne tient pas compte des négations –.
Dans le deuxième, l’injonction, la prescription, est directe, claire, limpide.
Prenez l’habitude de parler positivement. « N’ayez pas peur » devient « rassurez-vous » par exemple. Savez-vous que les hypnothérapeutes utilisent cette propriété de l’inconscient pour entrer en contact avec lui tout en occupant la conscience qui elle, se perd à essayer de se dépatouiller du sens logique. Ainsi vous pourriez vous entendre dire : « ne tentez pas de ne pas entrer en transe trop rapidement ». Succès garanti !
Alors, ne pensez pas qu’il n’y a pas de mots qu’il ne vaut mieux pas ne pas employer : choisissez d’emblée la bonne posture…

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