J'écris, tu écris, il ou elle écrit...

Regarder le ciel…

Confinés, nous disposons de ce temps après lequel on court sans cesse d’habitude. Alors c’est peut-être l’occasion de découvrir un nouvel écran, noir, immense, surtout par ces quelques jours de très beau temps : le ciel nocturne.

Pour ma part, je ne peux le contempler sans penser à Pascal, physicien, mathématicien, homme de lettres et philosophe et à son célèbre texte Les deux infinis que j’eus pour sujet au bac de français voici… quelques années.

Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré, et l’infini où il est englouti. 

Car cet écran magique immense et noir qu’on aperçoit si on lève les yeux nous plonge dans un abîme de pensées.

Quoi, ces lumières venues d’ailleurs si lointains nous apporteraient des images d’autres temps ? De temps tellement éloignés qu’en les regardant on verrait dans le passé ?

D’un coup on s’interroge alors sur la place de l’homme dans l’univers. Lever les yeux vers les étoiles, c’est commencer à philosopher. Et la philosophie, ça réveille la pensée, ça la titille, la revivifie, l’exalte, la rafraîchit, la renouvelle. Car nous avons bien des idées en nous, mais nous éprouvons parfois quelque difficulté à en définir les contours, à les formuler correctement, à les exposer.

Mais si la pensée se cristallise dans sa mise en mots, dans le langage, la philosophie aide à trouver les mots justes, à clarifier l’idée qui réside en nous de façon encore diffuse.

Quelle différence par exemple entre l’espoir et l’espérance, entre le vrai et le réel… ?

À l’heure où presque tout le monde écrit, ne serait-ce que sur un smartphone, prenons plaisir à revisiter les idées.

En regardant notre écran noir, le ciel j’entends, interrogeons le temps, l’espace, la matière, l’existence, le sens de la vie.

Puis la souffrance, l’art, l’éthique, l’éducation, la politique, la joie…

Et pour passer d’un écran à un autre, il existe des applications bien faites qui présentent la carte du ciel à l’instant « T », les constellations, les planètes, la station spatiale internationale, etc.

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