Et si on jouait avec l’orthographe ?

L’orthographe : les pièges à connaître n° 23

Depuis un certain nombre de semaines maintenant je vous bassine avec les règles de l’orthographe et de la conjugaison. Des règles ! À suivre, à apprendre, à appliquer…

Pfff. Mais on ne joue jamais alors ?

Bon d’accord. Après tout, un jeu aussi à ses règles et c’est ce qui permet de jouer, justement.

Homophonie

Par exemple, connaissez-vous les phrases homophones ? Ce sont des phrases qui se prononcent de la même manière mais dont le sens est différent :

Il entre dans la vie comme un vieillard en sort.

Il entre dans la vie comme un vieil hareng saur.

Ce vieil Armagnac est soûlant.

Ce vieillard maniaque est soûlant.

Rigolo, non ?

Contrepèterie

Autre exemple ? Les contrepèteries. Il s’agit, dans une phrase, d’inverser deux lettres stratégiques de mots bien choisis. En général, ça transforme une phrase parfaitement convenable en une phrase parfaitement grivoise. Attention, âmes sensibles s’abstenir. Je ne vous donne pas la solution, il vous faudra peut-être vous creuser un peu les méninges (ne le faites pas vraiment, ce serait dangereux. Il s’agit d’une image…) :

Face aux Nippons, la Chine se redresse.

Alors que les athées se battent, les abbés se taisent.

Calembour

Un dernier exemple (on en verra d’autres dans l’avenir), le calembour : il s’agit de faire se télescoper des sonorités ambiguës :

Quand on veut faire l’amour, c’est entre adultes qu’on s’entend.

Les hémorroïdes, ça sort du corps en saignant.

Bonne semaine rieuse.

À lundi