J'écris, tu écris, il ou elle écrit...,  Les livres que j'ai aimés

Très beaux livres au Salon du livre d’Hermillon

Du monde, du beau monde, des auteurs sympas, accessibles, pas trop mégalos ! Des livres très beaux objets comme « L’industrie chimique en Maurienne » de Philippe Falquet et des livres très bien écrits comme « Histoires d’en parler » de Wanda Setti Morin.

Pour les détails et la vue d’ensemble, voici le lien du site de ce salon :

31e édition du Salon du Livre

Ma prochaine lecture sera « Une immense sensation de calme » de Laurine Roux aux éditions du Sonneur. Laurine avec qui j’ai pu avoir un bel échange.

Mais je veux surtout vous parler ici du livre que j’ai dévoré en 4 jours :

Histoires d’en parler

« Histoires d’en parler » de Wanda Setti Morin aux éditions St Honoré.

C’est un de ces livres qui vous accroche d’emblée et que vous ne déposez qu’à regret, forcé et contraint par le réel de votre vie. Habité par l’histoire, le désir immense d’un prochain rendez-vous lecture prend le pas sur tous vos autres désirs devenus soudain futiles.

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui quitte très tôt sa famille pour travailler sur un bateau de pêche qui ne pratique peut-être pas que la pêche. Au décès de son père, il décide d’abandonner son travail pour effectuer une retraite dans la montagne Corse, là où il a vécu 1000 aventures avec ce père aimant.

Rebondissements puisque les gens du bateau tentent de régler ce qu’ils croient être des comptes, interrogations quant à l’attitude de son frère, secret de famille que bien des Corses connaissaient sans jamais rien en dire, l’omerta…

C’est tellement bien écrit qu’entre les pages du livre on admire les paysages de cette Corse, on y hume son maquis :

« Nous voilà partis. Le soleil monte et les senteurs du maquis viennent au-devant de nous de plus en plus tenaces. Les fleurs mêlent leurs fragrances tantôt âcres, tantôt musquées, safranées, mielleuses ou balsamiques, à l’odeur plus suave ou plus pénétrante des innombrables conifères et à celle de la terre aride. Ça sent bon la résine, la térébenthine, ça m’étourdit ! »

Merci Wanda !

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